Dealer, prédicateur, laveur de mort… j’ai connu mille vies avant d’être découvert sur internet par Pierre Rosanvallon qui édite mon premier livre, La Barbe (Seuil, 2015), dans lequel je raconte ma déscolarisation et mon engagement religieux.
En 2016, j’écris l’Effraction en réaction au débat sur la déchéance de nationalité, et à Histoire de la violence d’Edouard Louis, ouvrage qui met en scène un maghrébin sans parole alors qu’il est accusé de viol et de tentative de meurtre.
En 2018, c’est Flammarion qui édite mon troisième livre, Tu n’habiteras jamais Paris, récompensé du Prix de la Porte Dorée pour avoir mêlé les portraits d’un maçon kabyle du 20e siècle, mon père, et d’un ouvrier creusois du 19e siècle, Martin Nadaud.
En 2024 je fais le choix d’auto-éditer mon nouveau roman pour en faire un objet social autant que littéraire, et interroger à travers sa publication mon statut d’écrivain, entre fascination et précarité.
Pour cela, je m’associe à la philosophe Pauline Mandret-Moricau pour fonder PoM Culture, et faire le bilan d’une décennie d’écriture.